Et voici votre florilège d'Automne !

croustillant, brûlant d'émotion et de poésie ...

 

Aimer l'automne et le dire avec des feuilles ... Marie-Luce

 en vers multicolores. Evajoe

*Un grand merci à Marie-Luce qui  nous offre son aquarelle pour accompagner son écho !

Les cieux en colère
De sortie les parapluies
Chapeaux au placard
Dame météo l'a dit
Mairym

Mais ...

*la vigne-vierge

L'automne habille élégamment les murs de la maison. Le gris du temps ne le désarme pas. Joëlle

…un joli filet paré de feuilles pourpres sur ces pierres murales Frieda

…des couleurs nuancées....Hécate

Que de tendresse dans la transformation, et ce rose qui embrasse de tout son au revoir! Hélène

Juste avant la pluie
La vigne court sur les murs
ocrée , rougie
insouciante dans l'azur
Des nuées assombries
Sido

Toutes ces petites mains
rougies par les températures trop fraîches
ces petites mains nature
s'agrippant au mur de nos pensées vagabondes
je voudrais en faire un bouquet
pour les mettre bien au chaud
dans mes murs
dans mon coeur
pour tout l'hiver.

Marie-Capucine

 Et ...

*l’Automne dans tous ses états

Toutes feuilles au jardin
Toutes ramures, arbrisseaux
De couleurs mordorées
A l'Automne se jaspent
Dominique

Et peindre l'air
Y mettre des sons
DO, rouge ici
RE, orange là
MI, jaune ici et là
Laisser les arbres
S'étourdir de ces notes colorées
Pour nous faire entendre
Leur plus beau chant
A notre plus bel automne.
Marie-Capucine

L’automne

L’automne est un chagrin,

Ses feuilles mouillées de pluies,

Tourbillonnent en crachin,

Comme autant de moucheries,

De la peine incommensurable,

Que lui causa la mort de l’été.

L’automne est inconsolable,

La fulgurance de son émoi est réalité,

Quand il disperse au sol,

Son feuillage rouge,

Que tout le désole,

Il se répand tout en sang,

Quand plus rien ne bouge,

Il reste là tout pantelant,

Offrant ses arbres nus à la morsure du gel,

Dépouillé, résigné et pressé d’en finir,

Il s’imprègne les pieds de sel,

Pour encore mieux se punir.

L’automne grave ainsi nos écorces,

De douloureux souvenirs,

Nous dérobant à nos forces.

Cécile CHENARD

Tandis que le ciel s’obscurcit
L’eau tonne.
Les ramures deviennent cramoisies
L’automne.
Philippe.

Au feu de ses joues
L'automne resplendit
Baigné de vent et de pluie
Parfois il perle en larmes
Jamais ne perd son charme !

Annick

Bravo à tous et toutes, je suis admirative !

Plume, 17/10/2012.