Ecrasant les prémices du jour,
Ils planent sur les toisons dorées .
Crachant des volutes en retour,
Ils filent sur les coteaux dorés .

Charriant les chagrins de la terre
Goulument happés durant la nuit ,
Ils emportent cris, larmes et colères
Sur d’autres cibles déjà cramoisies .

Plume, 8/11/2011 .

 

 

Adossée à son bras, j’ai promené mes doigts dans sa longue barbe souple, et nous avons parlé de mille choses et de quelques secrets .

 

 

 

 

 

Elle cherche les trésors enfouis dans le sable. Au-delà de l’immensité bleue, l’autre rivage l’attend de pied ferme .

 

Plume, 7/11/2011 .

 

 

 

 

Des nouvelles de Siloé …
Elle a fait le tri dans son automne et chemine … tout doucement …
Avant de boucler ses bagages pour Barcelone, elle a déposé dans mon " parfum de lilas blanc " cette photo et ce poème que je m’empresse de partager avec vous !
Je souhaite que Picasso et Miro la réconcilient avec ses pinceaux et qu'à son retour, elle renoue avec ses talents de peintre et de potière !

Plume .

 

 

 

 

 

Plus envie de donner
Pour qui que ce soit .
Seulement envie de partager,
En prenant soin de moi !

Plus envie d’écouter
Les flots de jérémiades,
Surtout envie de m’évader
D’oublier les mascarades .

Partager en poésie
Les blogs de mon choix,
Renouer avec l’EN-VIE
Et cette foi en moi .

Ne plus appréhender le matin,
Arrêter d’être trop sage,
Prendre un nouveau chemin,
Accoster sur un autre rivage.

Siloé, 5/11/2011 .

 

 

Pour le Coucou du haïku de Mamylilou et Alice

 

 

 

 

 

Tintent les clochettes
Novembre chante à tue-tête
Larmes d’émotion

Rosée du matin
Pétales tendrement ourlés
La vie qui palpite

 

 

 

 

 

Valse des couleurs
Danse du feu au jardin
Les braises tournicotent

Les feuilles ont cédé
Au vent fripon de l’automne
La nuit fut torride

L’arbre mis à nu
Robe moirée à ses pieds
Frissonne sous la pluie

 

 

Plume, 4/11/2011 .

 

Permettez-moi d’être un tantinet tristounette ce matin …
MON ARBRE, celui que je montrais avec tant de fierté, celui à qui je voue tant de reconnaissance …  perd sa chevelure de feu !

 

 

 

 

Le voici, épuisé d’avoir offert tant de fleurs au printemps, tant de fruits cet été, et tant de feuilles fauves ces derniers jours .

 

 

 

 

 

Les champignons en procession sont dépités .

 

 

 

 

La vigne vierge écarlate, dans un geste de solidarité, laisse choir ses derniers atours .

 

 

Allez ! il pleut, le vent me transperce … la promenade est terminée, laissons-le se reposer !

PS :

 

" Rendez-vous au printemps prochain ! "

Plume, 3/11/2011 .