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    Lovée dans sa tendre mousseline,
    Coiffée d’une large capeline,
    Une créature énigmatique
    Se délecte de l’instant magique .

    Plume

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  • Voici,Suzâme, la suite du commentaire que j’avais déposé pour ton poème « la vie aime les fêtes » … Cadeau !

    J’aime …
    La surprise de bonheurs minuscules,
    Les parfums distillés au crépuscule.
    Les nuages légers qui caracolent,
    Le ciel azur où mes rêves s’envolent.

    Les complicités simples et généreuses,
    Les attentions tendres et affectueuses.
    Le ciel du mois d’Août constellé d’étoiles,
    Qui m’invitent à hisser la grand’ voile …

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  • Confiez-moi les clés de votre imaginaire,
    Ouvrez-moi la porte de votre univers,
    Accordez-moi une place dans vos jeux,
    Dessinez-moi un arbre magique et vigoureux .

    Je sais me régaler de vos éclats de rire,
    De votre impatience et de vos soupirs .
    Je sais m’émerveiller de vos mots écorchés,
    De votre pétulance et de votre naïveté .

    Ayez confiance, ne lâchez pas ma main .
    Pour vous, j’écrirai de beaux lendemains,
    Lumineux, généreux, savoureux et acidulés .
    Je comblerai vos cœurs de souvenirs colorés .

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  • Papa,
    Difficile de ne parler que de toi . Tu as cessé de vivre le 11 Juillet 2000 … Ton moteur, c’était Ta G... et sans elle, plus rien ne valait vraiment la peine d’être vécu .
    Plus  de télé, plus de radio, plus de journaux, tu as débranché tout ce qui te reliait à ce que vous aimiez .

    Bien sûr, on t’a vu heureux et fier à la naissance de tes quatre arrière petits-enfants, dans les grandes occasions, le mariage de B... et S..., les cousinades de l’année dernière où tu avais retrouvé ta famille, ta complicité avec R... .
    Mais à notre grand désespoir, tu te tenais souvent à l’écart, regardant ta montre, impatient de retrouver ta chambre et ton fauteuil .Tu disais que tu étais bien comme çà, que tu étais tranquille . Que tu avais assez bossé dans ta vie pour ne plus rien faire du tout .
    En fait, tu te consumais dans tes souvenirs du bonheur perdu, sans jamais te livrer, sauf peut-être quand tu avais la visite de tes amis cultivateurs avec qui tu parlais boulot .
    Alors, on a  tous appris à glaner quelques sourires, quelques paroles, à nous en contenter, à respecter ton choix, même si c’était frustrant .
    Tu ne serais plus jamais le père, le grand-père, l’ami que nous avions connu . Il y avait un avant et un après, qu’il fallait bien comprendre et accepter . Et je crois que je me suis enfermée  dans cette douloureuse fêlure . J’en prends conscience aujourd’hui et je m’en excuse auprès de mes enfants, de ma famille et de mes amis pour qui je ne me suis pas rendue aussi disponible que je l’aurais souhaité . Au cours de ces 11 années, j’avais perdu, moi aussi, mes moteurs … leur amour, leur écoute, leur soutien et leur dynamisme .

    Celui qu’on aurait voulu regarder vieillir, c’est Le F... du temps où avec La G... vous ne  faisiez qu’un . Celui du temps des bals musette, des concours de valses, des copains, des banquets, des veurdées, de la famille, des amis, des grandes tablées, des bonnes marandes, des bonnes bouteilles, des moissons et des vendanges . Celui qui sifflotait et nous faisait rire .
    Celui qu’on aurait voulu voir vieillir, c’est l’homme de conviction, engagé, solidaire, généreux, intransigeant sur la parole donnée . Tu vois, on redoutait parfois tes coups de gueule, finalement qu’est-ce qu’ils nous ont manqué !

    Alors, déjà forts de tout ce que tu nous avais transmis, fiers de marcher dans tes pas, et de défendre les valeurs morales et humanistes apprises à tes côtés, nous allons poursuivre le chemin …

    Merci d’avoir pris du plaisir  à aimer, gâter et accompagner F... et S... , B... et S..., qui sont malheureux et  bouleversés par les souvenirs de toutes vos complicités .
    Merci d’avoir eu le temps d’être fier et heureux de tenir sur tes genoux J..., L..., L..., et R... qui pourront te garder dans leur cœur .
    Merci de m’avoir donné la chance de profiter aussi longtemps de toi , de m’avoir laissé autant de temps pour me préparer à ton départ .
    Et un dernier merci pour le plus beau cadeau que tu aies pu me faire en me permettant de rester près de toi pour attendre, sereinement, le mot Fin de notre longue histoire .

    Tu avais exprimé, à ta façon, ton choix, mais nous l’avons décodé le lendemain !
    -Au déjeuner, tu avais dit que ce n’était plus la peine de te commander ta soupe …
    -C’était la première fois que tu quittais ta montre …
    Je la garde précieusement car, de toute évidence , tu nous l’as laissée pour qu’elle continue à égrener les heures de notre nouvelle vie sans toi …

    Aujourd’hui, j’aimerais avoir une âme de petite fille et me dire que tu vas retrouver les bras de ta cavalière pour un nouveau temps des bals musette …
     
    Au revoir, Papa, nous vous aimions tellement fort tous les deux que nous vous ferons valser dans nos plus beaux souvenirs .

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